Industrie 4.0 : Au revoir l'automatisation de base, bonjour les opérations intelligentes

L'industrie

Le modèle traditionnel

Au fil des décennies, les entreprises sidérurgiques ont adopté deux approches principales pour acheter et vendre de l'acier :

  • Produire de grandes quantités d'acier jusqu'à ce que le service des ventes trouve un acheteur ;
  • Acheter de grands volumes d'acier à des prix attractifs et les stocker jusqu'à ce que le service des ventes trouve un acheteur ;

Les exigences du consommateur d'acier d'aujourd'hui se diversifient cependant ; les clients achètent de l'acier hautement personnalisé pour des applications spécialisées dans un large éventail de technologies et d'industries en évolution. Ce nouveau marché et ce nouveau consommateur exigent une méthode plus légère et plus rapide pour transporter l'acier. De nombreux progrès technologiques ont été réalisés dans la capacité à produire de l'acier diversifié et spécialisé, mais très peu ont été faits pour faire progresser la technologie dans les éléments de stockage, d'entreposage et d'inventaire de nos entreprises. Historiquement, au fur et à mesure que les besoins évoluent et que les niveaux de stockage augmentent ou diminuent, la main-d'œuvre a été la solution pour déplacer les produits plus rapidement, mais en cette époque de pénurie de main-d'œuvre, cette solution tombe rapidement en désuétude. En conséquence, l'industrie sidérurgique adopte aujourd'hui rapidement l'automatisation dans les parties des installations consacrées aux stocks. Toutefois, l'automatisation pour le plaisir d'automatiser, ou simplement pour réduire les besoins en main-d'œuvre, est loin d'être à la hauteur des capacités actuelles de la technologie et ne permet souvent pas d'atteindre les résultats escomptés.

Alors, quelle est la réponse ?

Avec la diversification des propriétés et des applications de l'acier, les gammes de produits deviennent de plus en plus variées, ce qui nous oblige à stocker un large éventail de produits et à faire preuve d'intelligence dans la façon dont nous stockons l'acier. En outre, il devient impossible de conserver ce capital supplémentaire en stock, car le client n'est pas disposé à payer pour cette commodité. Il ne suffit donc plus d'automatiser les mouvements d'inventaire - nous devons être plus intelligents dans notre manière de stocker l'acier et de le déplacer dans tous les domaines de nos activités, qu'il s'agisse de matières premières, de travaux en cours ou de produits finis.

C'est là que l'industrie 4.0 entre en jeu : L'industrie 4.0 n'est pas qu'un mot à la mode ; c'est la réunion de tous nos systèmes, processus et données pour rendre plus intelligente notre façon de faire des affaires. C'est la mise en œuvre d'une intégration de bout en bout, de décisions plus intelligentes basées sur les données, de processus plus rapides/optimisés et de l'automatisation - non pas en tant que solution, mais en tant que vecteur de la solution.

Il est possible d'être plus intelligent, plus économe et plus rapide sur le marché, et ce sont les moteurs du retour sur investissement du producteur, du distributeur ou du transformateur d'acier de demain. Toutefois, cela implique une connectivité des choses et l'exploitation des technologies existantes et nouvelles que l'industrie sidérurgique doit encore adopter :

  • Suivi automatisé des stocks ;
  • Optimisation de l'espace de stockage grâce à l'automatisation ;
  • Prévisions de production et d'expédition basées sur l'IA ;
  • Systèmes intelligents de planification de la production ;
  • Augmentation du débit grâce à l'optimisation des mouvements de stocks qui permettent de pré-surfacer, pré-digérer et consolider les stocks qui seront nécessaires en aval ;
  • Des informations sur l'évolution des besoins du marché grâce au Big Data et à l'analyse prédictive ;
  • Planification et répartition basées sur l'énergie ;

Tous ces éléments, mis en commun, nous permettent de diversifier nos gammes de produits, d'accélérer notre mise sur le marché et de réduire nos stocks tout en maintenant nos prix et en augmentant nos marges.

Le défi : La perturbation

Nous mettons nos clients au défi de ne pas considérer l'automatisation comme un moyen de réduire les coûts de main-d'œuvre, mais comme une opportunité d'être perturbateurs, d'être interconnectés, d'optimiser l'espace de stockage, de minimiser les coûts sans valeur ajoutée, de maximiser la vitesse de l'inventaire à travers vos processus et, en fin de compte, d'augmenter la vitesse et la diversité de la mise sur le marché.

Fini le temps où il fallait chercher des bobines d'acier, des brames, des billettes, des barres, des tubes, des tuyaux, des tôles, etc. dans de nombreux parcs, entrepôts et baies. Fini le temps des grandes feuilles de calcul Excel pour planifier nos ventes, nos processus ou notre maintenance. L'époque où l'on créait manuellement des plans de production et où l'on envoyait ensuite l'opérateur alimenter la ligne est révolue. Tous ces éléments devraient être connectés. Tous ces éléments devraient être optimisés, plus intelligents, plus légers et plus rapides.

Nous sommes prêts pour l'industrie 4.0, et vous ?

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